Aeon’s end est un jeu de deckbuilding coopératif asymétrique où 2 à 4 joueurs incarnent des “magiciens de la brèche” chargés de défendre la citée de Gravehold face à une Némésis et ses hordes de créatures.
Pour gagner, il faut faire tomber les 80 points de vie de la Némésis à 0 avant que cette dernière ne fasse chuter les 30 points de résistance de la ville à 0 OU les points de vie des joueurs. Une autre solution pour gagner est aussi d’épuiser la pile de carte de la Némésis.
Vous l’aurez compris, dans ce jeu d’heroic fantasy, chaque Némésis est un ennemi à part entière contre lequel il faudra vous fédérer. Elles disposent chacune de leur propre deck et règles.
Chaque magicien dispose de compétences uniques que vous pourrez également combiner pour une rejouabilité extrêmement intéressante. Ainsi, chaque joueur démarre avec une main de 5 cartes de base propre à son personnage, qu’il va pouvoir très vite améliorer en achetant progressivement de nouvelles cartes, augmentant ainsi progressivement sa puissance.
Petite particularité du jeu : Lorsque sa pioche est vide, on ne mélangera jamais sa défausse ! L’ordre dans lequel on défaussera ses cartes en fin de tour à donc toute son importance pour avoir les meilleures combos possibles.
L’ordre du tour est aléatoire. Chaque joueur dispose d’un numéro lié à une carte, la Némésis a deux cartes et une carte joker permet au joueur du choix du groupe de jouer deux fois. En début de tour, les cartes sont battues et révélées une à une. Ce système combiné à la multitude de possibilités offertes par les personnages, les Némésis et les cartes offre une énorme rejouabilité !
Parlons maintenant des cartes. Vous ne jouerez jamais avec tout le paquet. En début de partie, préparer les piles d’achat avec 3 gemmes, 2 reliques et 4 sorts, soit tirés au hasard soit de manière un peu plus équilibré selon vos choix. Autant dire que là aussi, le nombre de combinaisons possibles est énorme !
- Il en existe de 3 types :
– Les gemmes qui produisent des éthers (la monnaie du jeu) et certains pouvoir quand on les joue.
– Les reliques, cartes à effet immédiat dès que jouées
– Les sorts qui permettent d’affronter la Némésis et ses sbires qui doivent être posés sur les brèches stabilisées ou ouvertes.
Comment qu’on joue ?
Et bien à son tour, on doit impérativement utiliser tout son éther puisqu’on ne le garde pas à la fin du tour.
Le joueur dispose de 4 brèches à défendre au-dessus de son plateau personnel. C’est devant chacune d’elle qui va poser ses sorts. Si la brèche est déjà ouverte le sort peut être joué gratuitement. Si elle ne l’est pas encore, il lui faudra dépenser des éthers pour pouvoir la stabiliser et lancer son sort. Le coût d’ouverture baisse à chaque stabilisation. Les effets des sorts sont joués en différés au tour suivant.
Vous pouvez également dépenser vos éthers pour charger votre pouvoir spécial, utilisable une fois que vous avez vos 5 stacks.
Les éthers sont aussi utilisés pour l’achat de nouvelles cartes pour augmenter vos dégâts.
C’est facile me direz-vous ! Oui, la mécanique est bien huilée, mais non car la Némésis ne vous laisse pas de répit. Bien protégée par ses serviteurs, elle se déchaîne souvent et tape fort ! Vous ne pouvez pas l’atteindre tant que ces sbires sont sur la table. Chaque Némésis est unique et a ses propres conditions de jeu. Là aussi une rejouabilité quasi infinie !
Avis de Confluences Ludiques
Ce qu’on aime dans ce jeu :
– La re-joua-bi-li-té ! Entre les cartes, les némésis, les personnages, je mets ma main à couper que vous ne ferez jamais deux fois la même partie.
– L’univers heroic-fantasy post-apo trop classe et les illustrations absolument magnifiques. Tout est immersif dans ce jeu.
Ce qu’on aime moins :
Désolée, mais je cherche encore…